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SÉIDE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1815 ([Rigomer-Bazin ou V. Lombard de Langres] Hist. des sociétés secrètes de l'armée, Paris, p. 94: il [Moreau] venait de trouver autant de Séïdes que de Philadelphes); 1817-23 (Lamennais, Indifférence, t. 1, p. 316: l'anarchie [eut] ses séides); 1819 (V. Hugo, Litt. et philos. mêlées, p. 174 ds Fr. mod. t. 22, p. 144); av. 1830 (B. Constant ds Chateaubr., Mém., t. 3, 1848, p. 330: Bernadotte répétait sans cesse que MmeRécamier était faite pour électriser le monde et pour créer des Séides [cf. Rob. qui date ce fait de 1803]). Empl. comme n. commun de Séide, n. d'un personnage de la tragédie Mahomet, de Voltaire (1742), inspiré d'un personnage réel, Zayd ibn Ḥāriṯa, affranchi et fils adoptif de Mahomet (VIIes.). Dans la tragédie de Voltaire, ce personnage est un serviteur fanatique, aveuglément dévoué à son maître au point de commettre un crime.