SAC2, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1466-67
metre en saq « massacrer » (
Ovide moralisé en prose, éd. C. de Boer, p. 336); 1502
mestre a sac (J.
d'Auton,
Chron., éd. Maulde la Clavière, t. 2, p. 268);
2. 1527
mettre à sac « détruire, saccager » (
Le Loyal Serviteur,
Hist. du gentil seigneur de Bayart, ch. 17 ds
Hug.). Empr. à l'ital.
sacco « saccage », att. dep. 1348-63 (M.
Villani) notamment dans des expr. telles que
fare il sacco, mettere a sacco, issu p. abrév. de
saccomano également att. dep. le
xives. aux sens de « saccage » (M.
Villani; à l'orig. du m. fr.
saquement «
id. », att. dep. la fin du
xives.,
metre a sacremanne, J.
d'Outremeuse ds
Gdf.,
cf. mettre a saqueman [et non
a sac] en 1409,
Bouciquaut,
Livre des fais, éd. D. Lalande, p. 384, 59; v. aussi D.
Lalande ds
Romania t. 103, pp. 334-335) et de « brigand, pillard » (Fr.
Sacchetti ds
Tomm.-
Bell.), empr. au m. h. all.
Sakman « valet d'armée, pillard », ce sens s'expliquant par le fait que les pillards emportaient leur butin dans des sacs. Voir K
Jaberg ds
Mél. Jud (J.), Genève, 1943, pp. 312-314;
FEW t. 17, pp. 7-8 et
Hope, p. 49,
s.v. saccager.