SÉBILE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1417
sebile « récipient en bois » (
Acte in B. de la Sté de l'hist. de Paris, t. 40, p. 67 ds
Barb. Misc. 28, n
o22: un pressoir [...] huit
sebiles et quatre couloures); 1567
sebille (
Lettres patentes de Charles IX ds
Lespinasse, Métiers de Paris, t. 1, p. 575,
ibid.:
sebilles, sacs, seaux entonures);
2. 1676
sebille « sorte de jatte de bois à l'usage des sculpteurs » (
Félibien, p. 311);
3. 1829
sébile « petite coupe de bois avec laquelle les mendiants demandent l'aumône » (
Béranger, Chans., t. 3, p. 175). Orig. obsc. D'apr.
Guir. Lex. fr. Étymol. obsc. 1982, il pourrait s'agir d'un représentant d'un lat. pop. *
cĭbι
̄lis (qui aurait désigné une auge destinée à servir la nourriture des animaux), var. avec changement de suff. du b. lat.
cĭbalis « qui a trait à la nourriture » (
ives.), dér. du lat.
cibus « nourriture ».