RÉTIF, -IVE, adj.
Étymol. et Hist. Ca 1100
faire (qqn) restif « immobiliser, forcer à s'arrêter » (
Roland, éd. J. Bédier, 1256);
1. ca 1160 « (cheval) qui refuse d'avancer » (
Eneas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 6738);
2. déb.
xiiies. « (personne) qui s'oppose, ne se laisse pas faire » (
Chrétien de Troyes, Cligès, ms. Bibl. Nat. fr. 794, éd. M. Roques, 5114 [éd. W. Foerster, 5174 var. mss S A]). Issu d'un b. lat. *
restivus prob. abrév., par haplologie, d'un type *
restitivus, dér. de
restare (v.
rester) que permettent aussi de postuler l'ital.
restio et le rhéto-rom. (Frioul)
restif (
FEW t. 10, p. 320a).