RÉTENTION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1291 « action de réserver ses droits » (
Trésor des Chartes de Rethel, I, 415, 15 ds
Runk, p. 102); 1690
droit de retention (
Fur.);
2. 1314 « empêchement de l'évacuation d'un liquide ou d'un solide habituellement évacué par le corps » (
Chirurgie Henri de Mondeville, 527 ds T.-L.);
3. ca 1590 « mémoire » (
Montaigne,
Essais, II, X, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p. 408);
4. av. 1632 « dissimulation, fait de garder une information » (A.
Hardy,
Félismène, Théâtre, éd. Stengel, III, 175-176 ds
IGLF);
5. 1645 arithm. [
retenue* étymol. G] (
Pascal,
La Machine arithmétique, Œuvres complètes, éd. J. Mesnard, t. 1, p. 337);
6. 1690 « prise en considération (d'une cause) » (
Fur.). Empr. au lat.
retentio « action de retenir, de maintenir, empêchement d'écoulement », dér. de
retinere (
retenir*).