RÉTABLIR, verbe trans.
Étymol. et Hist. A. 1. 1
remoit.
xiies.
restablir de qqc. « délivrer de » (
Psautier d'Oxford, 34, 20 ds T.-L.);
2. ca 1155 « établir de nouveau une chose qui avait été supprimée » (
Wace, Brut, 3504,
ibid.);
3. a) 1174-76 « remettre dans son état normal ce qui a été dérangé » (
Guernes de Pont-
Ste-
Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 3168);
b) id. en sante restablir (
Id., op. cit., 5889);
c) 1687, 23 avr.
rétablir une terre (M
mede Sévigné, Corresp., éd. R. Duchêne, t. 3, p. 289);
d) 1690 « remettre un texte dans son état authentique » (
Fur.); 1831
rétablir un fait (
Lamart., Corresp., p. 168);
e) 1855 « redresser » (
Sand, Hist. vie, t. 3, p. 39: il s'écroula et il fallut le
rétablir).
B. Verbe pronom.
1. 1650 « revenir à une position antérieure » (Cardinal de
Retz, Mémoires, éd. Ad. Régnier, III, 53: le Cardinal se mettoit dans l'esprit de
se rétablir dans le public);
2. 1735-36 « reprendre des forces » (
Marivaux, Le Paysan parvenu, 4
epartie ds
Littré);
3. 1850 gymn. (
Laisné, Gymnastique pratique ds
Petiot 1982). Dér. de
établir*; préf.
re-*.