RÉSIDENT, -ENTE, adj. et subst.
Étymol. et Hist. 1260 (
Estienne Boileau, Métiers, éd. G.-B. Depping, p. 1); 1501 « envoyé d'un État auprès d'un gouvernement étranger » (
Négociations diplomatiques entre la Fr. et l'Autr., éd. Le Clay, t. 1, p. 56); 1893 ,,haut fonctionnaire qui, dans le pays de protectorat, exerce les pouvoirs de l'État protecteur`` (
DG). Empr. au lat.
residens, -entis, part. prés. de
residere (
résider*).
Cf. ca 1175
resëant (adj., subst.) « (celui) qui habite, qui réside quelque part » (
Chronique Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 22935), forme usitée surtout dans l'Ouest, sans doute due à l'infl. de
seoir*,
séant*. Elle s'est maintenue dans la lang. jur. jusqu'au
xviiies. (encore ds
Trév. 1771,
s.v. resséant).