RÉPUDIER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. xiiies. « renvoyer sa femme en vertu d'une disposition légale ou coutumière » (
Chron. de Rains, I ds
Littré);
2. fin
xives. « rejeter ce qu'on avait jusque là admis » (
Froissart, Le Tiers volume de l'Hist. et Chroniques, rev. et corrigée par Denis Sauvage, Lyon 1561, chap. XIV, p. 56);
3. 1557
repudier la succession (
Proc. verb. des cout. de Rheims, Cout. gén., I, 581, éd. 1604 ds
Gdf. Compl.). Empr. au lat. class.
repudiare « repousser, rejeter » d'où en partic. en parlant des fiancés ou des maris « repousser », à l'époque impériale; a éliminé un plus anc.
repuiier « refuser, repousser quelqu'un » 1174-76 (
Guernes de Pont-
Ste-
Maxence, St Thomas, éd. E. Walberg, 1046).