RÉPRIMER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. a) Fin du
xiiies. « contenir (ce qui est excessif) » (
De Arte venandi Emp. Fréd. 2, 18 ds T.-L.); 1314 méd. « diminuer la sensibilité » (
Henri de Mondeville,
Chirurgie, 275, p. 81,
ibid.);
b) xives. [ms.] « contenir, empêcher le développement de (p. ex. en parlant d'une passion violente) » (
Bersuire,
Tite-Live, ms. B.N. 20312 ter, f
o18 v
ods
Littré); 1370-72 (
Oresme,
Ethiques, éd. A. D. Menut, p. 150);
2. xives. [ms.] « empêcher qu'un mouvement de désordre, de révolte ne prenne cours » (
Bersuire,
op. cit., ms. Ste-Gen., f
o67 d ds
Gdf. Compl.). Empr. au lat.
reprimere « faire reculer, refouler ».
Cf. a. prov.
repremer (
xiiie-
xves. ds
Levy Prov.).