RÉPERCUSSION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1300 méd. « action des humeurs qui refluent au dedans du corps; action des médicaments répercussifs » (
Chirurgie de l'abbé Poutrel, 55 v
o7 ds
Mél. Lecoy (F.), p. 548);
2. a) déb.
xives.
repercucion dou soleil « action de réfléchir la lumière du soleil » (
Ovide moralisé, éd. C. de Boer, II, 218);
b) ca 1355
repercussions des valees « écho dans les vallées » (
Bersuire, Tit.-Liv., ms. Ste-Gen., f
o181d ds
Gdf. Compl.);
c) 1703 mus. (
Brossard, s.v. repercussio);
d) 1805 « effet en retour » (
Cuvier, Anat. comp., t. 2, p. 111). Dér. du lat.
repercussum, supin de
repercutere « repousser par un choc, refouler » et au passif « être renvoyé, répercuté » (en parlant de la lumière:
cf. Ovide, Métamorphoses, 2, 110 ds
OLD: gemmae clara
repercusso reddebant lumina
Phœbo, et en parlant du son
cf. Tite-
Live, 21, 33, 6,
ibid.: clamoribus dissonis quos nemora etiam
repercussaeque valles augebant); le lat.
repercussio n'est att. qu'au sens de « réflexion de la lumière ». Le sens méd. s'est développé en fr. parallèlement à
répercussif*.