RÉNOVER, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 1119 « régénérer, redonner vie à » (
Philippe de Thaon,
Bestiaire, 2118 ds T.-L.) − 1627-28
renover le traitté (
D'Aubigné,
Lettres et mémoires d'Estat ds
Œuvres, éd. E. Réaume et F. de Caussade, t. 1, p. 271); 1828 « rétablir, remettre au goût du jour par une effort de rajeunissement » (
Sainte-
Beuve,
Tabl. poés. fr., p. 284); 1834 « régénérer, donner une nouvelle vigueur à » (
Balzac,
loc. cit.);
2. 1832 « changer, transformer en mieux » (
Id.,
La Femme abandonnée, II, p. 209 ds
Quem. DDL t. 25); 1840
se rénover « changer, se transformer » (P.
Leroux,
Humanité, p. 734);
3. 1348 « réparer, remettre en bon état » (
Actes normands, éd. L. Delisle, p. 366 ds
Gdf.); 1883 « remettre en état, remettre à neuf » (
Villiers de L'I.-
A.,
loc. cit.). Empr., à diverses reprises, au lat.
renovare « faire de nouveau, recommencer, remettre à neuf, rendre nouveau, revalider ».