RÉFUTATION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1284, 18 janv. cont. jur. « refus de réclamer, action de renoncer à ses droits » (Bibl. nat. Coll. Lorraine, éd. N. de Wailly ds
Notices et extr. mss Bibl. nat., t. 28, 2
epart., 1878, p. 171);
2. 1495 « action de réfuter, discours ou écrit par lequel on réfute » (
Molinet,
Chron., éd. G. Doutrepont et O. Jodogne, chap. 238, réf. fournie par N.
Dupire,
Jean Molinet, Paris, 1932, p. 272; le passage n'a pu être retrouvé); 1521 rhét. « partie du discours qui répond aux objections » (
Fabri,
Rhét., I, 108, Héron ds
Gdf. Compl.);
3. 1835 p. ext. (
Ac.: Sa conduite est la meilleure
réfutation de cette calomnie). Empr. au lat.
refutatio « réfutation » terme de rhét. (Cicéron, Quintilien).