ROUTIER2, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1245 « soldat organisé en bandes » (
Philippe Mousket,
Chron., 17028 ds T.-L.), ne survit que comme terme de civilisation; d'où
2. fin
xves. adj. « roublard, qui a de l'expérience » (
Farce du Savetier qui ne répond que chansons, Rec. Cohen, n
oXXXVII, vv. 41-44 ds
Kwart. neofilol. t. 3, p. 39). Dér. de
route « bande, troupe » 1155 (
Wace,
Brut, éd. I. Arnold, 12462) − 1671,
Pomey mais répertorié comme terme anc. par la lexicogr.-, fém. subst. de
rou(p)t « rompu » 1176 (
Chrétien de Troyes,
Cligès, éd. A. Micha, 854: Ja mes festuz n'an
sera roz), anc. part. passé de
rompre*, qui continue le lat.
ruptus «
id. »; suff.
-ier*;
cf. le lat.
rutarius ca 1200 ds
Latham.