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ROUMI, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1667 subst. Rumy, Rumi (L'Afrique de Marmol, de la trad. de N. Perrot d'Ablancourt, t. 1, p. 307: les Rumys; c'est ainsi que les Ecrivains Arabes appellent les Chrestiens d'Italie, comme ceux de Castille Fonsis [...] et les François Farangis; t. 3, p. 178: les noms injurieux de Rumis); 1731 Romi (F. Comelin, Voyage pour la rédemption des captifs, Rouen, p. 58 ds Z. rom. Philol. t. 104 1988, p. 303 [ici, empl. comme citat.]); 1816 Roumy (L. Frank, Tunis ds L'Univers pittoresque, Afrique, t. 7, Paris, 1850, p. 68a, ibid.); 1821 roumi (E. Gauttier, trad. de l'angl. de G. F. Lyon, L'Afrique..., Paris, t. 1, p. 9, ibid.); 1846 adj. roumi (G. de Nerval, Les Femmes du Caire ds R. des Deux Mondes, t. 14, p. 418: vos femmes roumis [européennes]). Empr. à l'ar.rūmι ̄ « romain (du Bas-Empire), byzantin, grec orthodoxe; p. ext., chrétien européen ». L'ar. rūmι ̄ est passé en persan et dans les lang. de l'Inde, où il désigne les Turcs, successeurs de l'Empire romain d'Orient; d'où l'ex. de l'Encyclop. 1765, s.v. Roum: ,,les Persans et les Mogols aux Indes, appellent les Turcs encore aujourd'hui Roumi`` (cf. Dalg. et Mach., s.v. Rume). En ce qui concerne l'a. fr. romi « pèlerin (de Compostelle) » (cf. aussi l'a. fr.-prov. rumi) et le m. fr. roumi « pèlerin » (1394-95, L. des Bouillons, Bordeaux ds Gdf.), à distinguer de l'a. prov. romieu, a. fr.-prov. romeu qui représentent le b. lat. *romeus « pèlerin » (FEW t. 10, pp. 458-461), cf. J.-L. Leclanche, Romi, Rumi, Roumi ds les textes fr. du M-Â ds Mél. Lecoy (F.), pp. 293-299.