ROSTRÉ, -ÉE, adj.
Étymol. et Hist. 1. 1530 « pourvu d'un éperon de navire » (
Translat. de la prem. guerre pun., à la suite des
Grans decades de Tit.-Liv., f
o183c ds
Gdf. Compl.) − 1541, G.
Michel, tr.
Suétone, I, 29 r
ods
Hug.;
2. a) 1790 entomol. (
Olivier,
Entomologie, ii, N
o29, 8 ds
Fonds Barbier: Lycus
rostré. Lycus rostratus);
b) 1821 bot. (
St-
Amans,
Flore agénaise, 32,
ibid.:
Stellera [...] Semence
rostrée). Empr. au lat.
rostratus « recourbé en forme de bec » et « garni d'un éperon »;
cf. le m. fr.
rostré « pourvu d'un bec » 1581 (
Michel Dusseau,
Manipul des miropoles, p. 186: Alembic
rostré, c'est à dire becu, ou à long bec). L'angl.
rostrated terme de zool. est att. dep. 1771 ds
NED.