ROQUETTE2, subst. fém.
Étymol. et Hist. a) 1950 « projectile autopropulsé » (
Science et vie 3, 187a ds
Höfler Anglic. 1982) [Pour la rectification de la date de 1939 proposée par
Rey-
Gagnon Anglic. 1980 et reprise par
Rob. 1985, v.
M. Höfler, Typologie des erreurs de datation ds
R. Ling. rom. t. 50 1986, pp. 434-435];
b) 1953 « engin servant à lancer ces projectiles » (
Lar. 20eSuppl.). Reprise du vieux mot fr.
roquette (1561,
roquet(te) « fusée de guerre » (
Livre de Canonnerie ds
Reynaud et
Fave, Du Feu Grégeois, p. 137; 1752
faire la roquette « jeter des fusées éclairantes »,
Trév.) lequel est empr. à l'ital.
rocchétta (
xives.) « fusée », dimin. de
rocca, lui-même issu, p. anal. de forme, du got. *
rŭkka « quenouille », que l'on restitue d'apr. l'a. h. all.
rocko (
FEW t. 16, p. 742a; v. aussi
rochet2,
roquetin) comme équivalent de l'angl.
rocket « fusée » (1611 ds
NED, d'où 1949
rocket « projectile »,
Nouv. Lar. univ.) lui-même empr. au fr. ou directement à l'ital. (
Rey-
Gagnon Anglic.,
Gilb. 1980).