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RISTOURNE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1705 Restorne « action de reporter une somme d'un compte sur un autre pour réparer une erreur » (De La Porte, La Science des Negocians, lexique, s.v. restorner d'apr. R. Arveiller ds Mél. Wartburg (W. von) t. 2, 1968, p. 269); 1752 restourne (Trév.). 2. 1755 restorne « annulation d'un contrat d'assurance maritime » (Prév.); 1783 ristourne (B. - M. Emerigon, Traité des assurances et des contrats a la grosse, t. II, p. 151 d'apr. B. E. Vidos ds Z. fr. Spr. Lit. t. 60, pp. 159-160); 1835 ristorne « diminution qui doit se faire sur la somme que l'armateur a fait assurer lorsque cette somme se trouve excéder la valeur de l'objet chargé » (Ac.); 3. 1904 « dans une société d'assurances mutuelles, versement fait aux associés de l'excédent des primes perçues » (Nouv. Lar. ill.); 4. 1918 « commission versée à un intermédiaire » (Claudel, Pain dur, III, 4, p. 477); 1923 désigne toute espèce de bonification (Lar. univ.). Empr., avec préf.re- servant de renforcement altéré ensuite en ri- par réfection italianisante (le mot étant senti comme un italianisme à cause de -st-), à l'ital. storno « annulation d'un contrat » (dep. xves., Lorenzo de' Medici d'apr. DEI), déverbal de stornare « annuler un contrat », lui-même prob. adapt. de l'a. fr. destorner (détourner*). L'ital. storno, plur. storni, est également à l'orig. des formes éphémères extorne, extorni (att. de 1723 à 1742, Savary des Bruslons d'apr. FEW t. 13, 2, p. 76a) et stourny (1778, tarif ds Brunot t. 6, 1, p. 364, note 9). Voir Vidos, op. cit., pp. 159-161; FEW loc. cit. et p. 78; Hope, p. 364).