REVERDIE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1694 (
Corneille: Il y a de certains lieux en Bretagne où on se sert de ce mot, pour dire, des grandes marées qui arrivent au defaut, ainsi qu'au plein de la lune). Part. passé subst. au fém. de
reverdir*, peut-être p. réf. à une idée de « vigueur qui revient périodiquement, de manifestation cyclique ». Du
xveau
xviies. (v.
Gdf.) a vécu également un sens fig. « accueil, assaut » (
cf. faire une renverdie « faire l'acte amoureux » et
prendre la raverdie «
id. ») dont le rattachement à
revertir « retourner, revenir » (v.
FEW t. 10, p. 359) fait difficulté aux plans sém. et morphol., v.
reverdir et
reverdi.