RETRAIT, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. a) Ca 1180 « fait de revenir en arrière (de la mer) » (
Thomas, Tristan, éd. J. Bédier, 2797);
b) fin
xiies. « action de se retirer » (
Raoul de Cambrai, 1951 ds T.-L.: El destrier monte, fait sonner son
retrait);
c) ca 1880 « asile, refuge » (Jeu Adam, éd. W. Noomen, 292); spéc.
ca 1375
chambre de retrait « pièce où l'on se retire » (
Jean Cuvelier, Bertrand du Guesclin, 13379 ds T.-L.); 1377
retrait (
Gace de La Buigne, 1566,
ibid.), répertorié par la lexicogr.; subsiste surtout dans la loc.
mettre en retrait « mettre en arrière, à l'écart »
ca 1510 (
Gouvernement des Trois Estatz ds
Rec. de poés. fr., éd. A. de Montaiglon et J. de Rothschild, t. 12, p. 83, vers 714);
2. 1824 chim. (
Raymond).
B. 1. 1549 dr. (
Est.);
2. 1834 « action de retirer (des ordonnances) » (
Land.); 1836
retrait d'argent (
Gozlan, loc. cit.). Part. passé subst. de
retraire*.