REPRISE1, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1. 1213 « action d'opérer de nouveau » (
Fet des Romains, éd. L.-F. Flutre et K. Sneyders de Vogel, p. 246, ligne 4:
reprise des armes);
a) 1680 (
Rich.:
Reprise. Terme de Manége. Leçon réïterée, manége recommencé); 1835 « groupe de cavaliers » (
Ac.);
b) 1760 « remise à la scène d'une pièce » (
Volt.,
Lett. d'Argental, 28 oct. ds
Littré);
c) 1775 « gruau » (
Bréguillet,
Discours de la nature, pp. 145-147 ds
Brunot t. 6, p. 275, note 7);
d) 1906
reprise (d'un moteur) (
Omnia, Revue pratique de la locomotion, 93 ds
Fr. mod., t. 43, pp. 54-55);
2. « action d'opérer à nouveau en réïtérant » 1234 « refrain » (
Huon de Méry,
Antéchrist, éd. Wimmer, 484 ds T.-L.); mil.
xiiies.
a le tierce reprise « à la troisième reprise » (
Regle de Citeaux, ms. Dijon, f
o52 v
ods
Gdf.); 1559
à plusieurs reprises (
Amyot,
Mar., 18 ds
Littré); 1690 mus. (
Fur.).
B. 1285 « action de prendre de nouveau » (Doc. 10 1b, p. 33 A ds
Bevans,
The Old French Vocabulary of Champagne, p. 134: por la
reprise deu fié le roi); spéc. dr.
a) 1694 (
Ac.: On appelle,
Reprises, en termes de Pratique, Ce que les veuves, les enfans doivent reprendre sur une succession avant toutes choses);
b) 1949 (
Nouv. Lar. univ.:
Reprise, objets mobiliers ou installations qu'un nouveau locataire rachète au locataire précédent d'un appartement; prix demandé pour ces objets).
C. 1. 1598 bot. « fait de jeter de nouvelles racines » (Ch.
Estienne et J.
Liébault,
L'Agriculture et maison rustique, 692 d'apr.
FEW t. 10, p. 274a); 1606 (
Nicot);
2. 1875
reprise des affaires (
Lar. 19e). Part. passé subst. au fém. de
reprendre*.