RENTRÉE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) xiiies. « retour » (
Romances et Pastourelles, éd. K. Bartsch, I, 59, 45);
cf. 1797
cette funeste rentrée dans leur patrie (
Sénac de Meilhan,
Émigré, p. 1622);
b) 1655 cynégét. (
Salnove,
Vénerie royale, II
epart., p. 193);
2. 1694 jeu de cartes
il a eu une vilaine rentrée (
Ac.);
3. 1718 « action de reprendre des fonctions, de recommencer des travaux interrompus par des vacances » (
la Rentrée du Parlement (
ibid.); 1813
la rentrée des classes (
Jouy,
Hermite, t. 4, p. 229); 1822 absol.
la rentrée (
Michelet,
Mémor., p. 209);
4. ca 1750 mar. (Mém. de Trév. ds
Trév. 1771);
5. a) 1771
rentrée de fonds (
Trév.);
b) 1848
la rentrée des troupeaux (
Chateaubr.,
Mém., t. 4, p. 203);
6. a) 1778 « réouverture des théâtres » (
Volt.,
Lett. d'Argental, 20 avr. ds
Littré);
b) 1811 « nouvelle apparition après une absence, d'un artiste titulaire d'un rôle »
quelque reprise ou quelque rentrée d'actrice (
Jouy,
op. cit., t. 1, p. 204);
7. 1803 industr. text. (
Boiste);
8. 1813 mus. (
Gattel). Part. passé subst. de
rentrer1*.