REMONTÉE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1119
remuntee « cinquième heure canoniale, après-midi » (
Ph. de Thaon,
Comput, éd. E. Mall, 253).
B. 1. a) 1853 « action de se diriger (de nouveau) vers le haut » (
Champfl.,
Souffr. profess. Delteil, p. 4: la terrible fatigue de la
remontée [d'une montagne]);
b) 1952 sports
remontée mécanique (
Le Monde, 19 janv., p. 7, col. 4-5);
2. 1868 « action de remonter un fleuve » (
Verne,
loc. cit.);
3. 1876 fig. « retour, réapparition » (
Cherbuliez ds
R. des Deux-Mondes, 15 janv., p. 263 ds
Littré Suppl. 1877: des
remontées d'imagination);
4. 1909 sports « contre-attaque d'un joueur » (
L'Auto, 4 janv. ds
Petiot). Part. passé fém. subst. de
remonter*.