RECUIRE, verbe
Étymol. et Hist. 1. Ca 1160 métall.
recuire li acier (
Eneas, 4474 ds T.-L.);
2. 2
emoit.
xiiies. « soumettre à une nouvelle cuisson » (
Médicinaire liégeois, 34, éd. J. Haust, p. 96); 1783 pronom. réfl. (
Buffon, Hist. nat., Minéraux, t. 1, p. 19);
3. 1550 céram. (doc. ds
Comptes des bâtiments du roi, éd. L. de Laborde, t. 1, p. 213: ouvrages de terre cuitte,
recuitte et esmaillée);
4. au fig.
a) 1585 « traiter à nouveau (un sujet) » (
N. Du Fail, Contes et discours d'Eutrapel ds
Œuvres, éd. J. Assézat, t. 1, p. 232);
b) 1831 « donner un nouveau lustre à, renforcer » (
Balzac, loc. cit.). Dér. de
cuire*; préf.
re-*.