RAKI, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1628 
raqui (
Relation des voyages de M. de Brèves, p. 254 [en Égypte] ds 
Nasser p. 545); 1664 
raki (J. 
Thévenot, 
Relation d'un voyage fait au Levant, Paris, p. 33 ds 
Mél. Dauzat, p. 29).     Empr. au turc
rakι
            , même sens, lui-même empr. à l'ar. 
araqι
               ̄
            , dér. de 
araq, empl. pour 
araq at-tamr, propr. « sueur (
araq) de dattier (
tamr) », c'est-à-dire « suc extrait du dattier, qui, par fermentation, acquiert des qualités alcooliques », et, p. ext. « eau-de-vie, toute liqueur distillée » (
Devic, 
s.v. arack; 
Dozy t. 2, p. 120a; 
Lammens, p. 196; 
Lok. n 
o92; 
FEW t. 19, pp. 10a et 145b; R. 
Arveiller ds 
Z. rom. Philol. t. 85, 1969, pp. 123-126), 
cf. arack et 
rack1.