Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

notices corrigéescatégorie :
RACORNIR, verbe
Étymol. et Hist. 1. Ca 1330 fig. soi racornir « (d'une personne) devenir dur, sec, insensible » (Guillaume de Digulleville, Vie hum., 11260 ds T.-L.); 1767, 26 juill. part. passé vieilles idées, raccornies dans mon cerveau (J.-J. Rousseau, à Mirabeau ds Corresp., éd. R. A. Leigh, t. 33, Oxford, 1979, p. 238); 1817 esprit racorni (Stendhal, Rome, Naples et Flor., t. 1, p. 224); 1821 trans. (J. de Maistre, op. cit., t. 1, p. 222: [la philosophie] racornit l'esprit); 2. domaine phys. a) 1413 chardons racornis (Frere Nicole, Trad. du Liv. des prouffitz champ. de P. des Crescens, fol. 73 r ods Gdf. Compl.); 1606 intrans. (Nicot); 1690 réfl. (Fur.: les souliers se racornissent au feu); b) en parlant d'une personne 1606 trans. (Nicot: Je vous raccorniray les oreilles à force de les tirailler); 1834 figures racornies (Balzac, E. Grandet, p. 314); 1848 subst. un vieux racorni (Flaub., Champs et grèves, p. 318). Dér. de corne*; préf. re-* et a-1*; dés. -ir; cf. Poitou acornir « être abattu par la maladie », Cancale acôni « trop cuit (de légumes) », FEW t. 2, p. 1198a.