RÉSIGNATION, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1265-70 [ms. fin
xiiies.]
resination « action de se démettre d'une fonction, d'un mandat, d'un office » (
Statuts de l'hôtel-Dieu de Vernon ds L.
Le Grand, Statuts d'hôtels-Dieu, Paris, 1901, p. 153); 1518
faire résignation a (ds
Mém. Soc. hist. Paris, XIV, 18 ds
Gdf. Compl.).
B. 1. 1656
resignation de soi-même « renoncement à soi-même » (
Corneille, Imitation, III ds
Œuvres, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 8, p. 448);
2. 1671
résignation à la volonté de Dieu (
Pomey);
3. av. 1704 « acceptation stoïque de ce qu'on ne peut empêcher » (
Fléchier ds
Trév.: Dieu éprouva sa
résignation par de longues infirmitez). A empr. au lat. médiév.
resignatio « action de céder (un bénéfice, un office) » (1180 ds
Latham). Les sens B, formés d'apr.
résigner* B.