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RÉSÉDA, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1562 reseda (Du Pinet, Histoire du Monde de Pline, XXVII, 12, t. 2, p. 382: une certaine herbe [...] que ceux de la Romaigne appellent Reseda), attest. isolée, à nouv. 1750 (Dalibard, Obs. sur le réséda à fleur odorante ds Mém. de math. et de phys., p. 96); 1659 resede (N. Duez, Dittionario italiano et francese, 504 ds Fonds Barbier: Resede, reseda un'herba); 1723 resida (Lémery, Traité Universel des drogues simples, Paris, D'Houry, p. 659 ds Quem. DDL t. 34: Phyteuma est une espèce de Resida); 2. 1864 « couleur d'un vert jaunâtre » (Barb. d'Aurev., Memor. pour l'A... B..., p. 426: ma chambre jaune de réséda); 1874 (Mallarmé, loc. cit.); 1878 adj. (Zola, loc. cit.). Empr., par l'intermédiaire des trad. de Pline (comme pour l'ital., cf. infra) au lat.reseda « réséda », empl. subst. de reseda, impér. de resedare « calmer (un mal), guérir », dér. de sedare « calmer, apaiser » (cf. sédatif), préf. re- (re-*). D'apr. Pline (Hist. nat. 27, 131 ds André Bot. et OLD), le réséda était censé faire disparaître les abcès et les inflammations, et en l'appliquant, on prononçait cette formule: Reseda morbos reseda. En ital., resèda est att. en 1561 dans une trad. de Pline (Prati).