QUINTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1555 « accès d'humeur, caprice » (
Tahureau, 1erDialogue, éd. F. Conscience, p. 44);
2. 1644 « accès de toux » (
Gui Patin, Lettre à Charles Spon, 18 janv., éd. J.-H. Reveille-Parise, t. 1, p. 314: M. de Baillou a fort parlé, en ses epidémies, d'une certaine toux à laquelle sont sujets les petits enfants, que les Parisiens appelent une
quinte,
quod quinta quaque hora fere videatur recurrere). Fém. subst. de l'adj.
quint*; par une évol. sém. mal élucidée 1 peut-être p. transpos. de sens du terme d'escr. v.
quint, quinte (
cf. FEW t. 2, p. 1484, note 6) malgré l'écart chronol., 2 − soit parce que dans la coqueluche les accès de toux se reproduiraient toutes les cinq heures,
cf. l'ex. de Gui Patin − soit p. ext. de 1,
cf. FEW t. 2, p. 1484b, note 5.