PÉTRISSEUR, -EUSE, subst.
Étymol. et Hist.a) Subst. masc. 1260
pestriseur «celui qui pétrit» (E.
Boileau,
Métiers, éd. R. de Lespinasse et F. Bonnardot, 1
repart. I, 44) ; fin
xives.
pestrisseur (
Aalma 9.272 ds
Roques t. 2, p. 315) [le ms. B.N. lat. 7692 (mil.
xives.) porte
petrour, le ms. de Conches (1388)
pestrour, v.
Roques t.1, p.432, 6.461]; 1538
petrisseur (
Est.); 1830 technol. (M.-J.
Girardin,
Rapport sur le pétrisseur mécanique de MM Cavallier, Frère et compagnie in Quem. DDL t.12);
b) subst. fém. fin
xives.
pestrissarresse «femme qui pétrit» (
Aalma, 9.278 ds
Roques t.2, p.315); 1472
poictriceresse (
doc. poit.,
ibid.); 1487
paistrixerresse (
Vocab. lat.-fr., Loys Garbin); 1906 technol. (
Pt Lar.). Dér. de
pétrir*; suff.
-(iss)eur2*.
Cf. 1378
mait prestoire «pétrin» (B. et H.
Prost,
Inventaires mobiliers et extrait des comptes des ducs de Bourgogne, t.2, 287), 4 oct. 1739
pétrissoire subst. fém. (
Ch. de Brosses,
Lettres d'Italie, éd. 1858, t.1, p.291), 1832
pétrissoir subst. masc. (
Raymond).