PÉTILLER, verbe intrans.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1440 part. prés.
yeux ... pétillans «qui brillent d'un vif éclat» (
Amant rendu cordelier, éd. A. de Montaiglon, 1546); 1765
pétiller d'esprit (
Encyclop.);
2. a) 1575 «craquer, crépiter en se consumant dans le feu» (
Paré, OEuvres, éd. J. F. Malgaigne, III, p.560); 1660 «mousser, produire un bruit (d'un vin)» (
Oudin);
b) 1564 «être agité par un sentiment» (
Thierry); 1606
pétiller de dépit (
Nicot); 1690
pétiller d'impatience (
Fur.);
c) 1572 part. prés.
jeunesse pétillante «vive, pleine d'ardeur» (
Amyot, Comm. nourrir les enfants, 39 ds
Littré); 1776
le sang lui pétille dans les veines (
Voltaire, Lett. d'Argental, 19 juill.,
ibid.);
d) 1669 «se manifester (de traits d'esprit)» (
Boileau, Art poétique, éd. C.H. Boudhors, I, 175, p.86). Dér. de
pet1*; suff.
-iller*.