PÉROU, subst. masc.
Étymol. et Hist.1. 1661
je suis un ambulant pérou (
N. Dorimond,
La Roselie, p.67); 1735
sa femme est un Pérou (
Gallet,
La Précaution inutile ds J. Bouché,
Gallet et le Caveau, t.2, p.140); 1750
plus heureux que l' Perou (
Le Paquet de Mouchoirs, p.IX ds
Mél. Gossen, t.1, 1976, p.311); 1790
ce n'est pourtant pas le Pérou qu'un bougre comme ça! (
Hébert ds
Quem. DDL t.19);
2. 1688
l'opéra, c'est un Pérou sens peu clair, peut-être «c'est une grande source de richesses» (
Regnard,
Divorce, I, 7); 1690
c'est un Pérou (en parlant d'une affaire fort lucrative, où il y a à faire des gains inconnus) (
Fur.). Empl. comme nom commun de
Pérou, contrée de l'Amérique du Sud riche en mines d'or et d'argent. [Dans ces loc.,
pérou fait peut-être référence à un homme, qui serait l'empereur ou l'Inca du Pérou. Les citat. de 1735, 1750 et 1790 semblent étayer cette hyp.
Cf. aussi les attest. de 1794, 1795, 1804, 1820 et 1825 fournies par
Quem. DDL t.19].