PÉRISTOME, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1803 bot. (
Lamarck, Mirbel,
Hist. nat. des végétaux, Paris, t. 4, p. 227);
2. 1842 « épaisseur d'une coquille univalve à l'endroit de son ouverture » (
Ac. Compl.); 1893 « région qui entoure la bouche de certains animaux inférieurs » (
E. Perrier,
Zool., t. 1, p. 696); 1897 « bord libre de l'ouverture de la coquille, chez les mollusques gastéropodes » (
Id.,
ibid., t. 2, p. 1937). Empr. au lat. sc.
peristomium bot. (1787,
Ehrhart d'apr.
NED, 1782
peristoma, Hedwig,
ibid.), adapt. du gr. π
ε
ρ
ι
σ
τ
ο
́
μ
ι
ο
ς « qui entoure la bouche », π
ε
ρ
ι
σ
τ
ο
́
μ
ι
ο
ν « ouverture d'un vase », comp. de π
ε
ρ
ι
́ « autour » et de -σ
τ
ο
μ
ι
ο
ς, σ
τ
ο
́
μ
ι
ο
ν « orifice », dér. de σ
τ
ο
́
μ
α « bouche ».
Cf. une 1
refois
phalange... peristome « (phalange) qui fait face de tous les côtés », terme de tactique (1536,
L'Œuvre de Aelian ds
Gdf.), empr. au gr. π
ε
ρ
ι
́
σ
τ
ο
μ
ο
ς «
id. ».