PURETÉ, subst. fém.
Étymol. et Hist. I. 1. Ca 1350 « exemption de souillure » (
Gillon Le Muisit, II, 144 ds
Gdf. Compl.);
2. 1636 « chasteté » (
Monet);
3. 1740 « qualité d'une race où n'est mêlé aucun sang étranger » (
Varenne, Mém. Ravanne, t. 2, p. 212).
II. 1. 1530 « qualité d'une chose qui est sans souillure » (
Palsgr., p. 259);
2. 1580 « exactitude et choix dans les mots »
pureté du langage (
Montaigne, Essais, II, IV, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, 363);
3. 1677 « qualité de ce qui est pur dans sa limpidité » (
Racine, Phèdre, V, 7);
4. 1768 « qualité d'un ensemble de lignes dont aucun élément étranger n'altère la forme » (
Diderot, Salon de 1767-1768, p. 81). Réfection de l'a. fr.
purté « exemption de souillure » (
ca 1200,
Dialogue Grégoire, 141, 5 ds T.-L.), du lat. tardif
puritas « netteté, pureté ».