PRÔNER, verbe trans.
Étymol. et Hist.1. 1600? «lire au prône» (
D'Aubigné,
Confession du sieur de Sancy ds
OEuvres, éd. E. Reaume et F. de Caussade, t.2, p.343: lettre
prosnee par les Curez des Paroisses); 1680
prôner tous les Dimanches. Vicaire qui prône avec édification (
Rich.);
2. 1638, 19 déc. «discourir longuement, de manière ennuyeuse» (
Chapelain, A M. de Balzac ds
Lettres, éd. Tamizey de Larroque, t.1, p.337b: je
prosne tous jours sans necessité et ennuyeusement);
3. a) 1664 «vanter, louer» (
Molière,
Tartuffe, II, 2);
b) 1671 «déclarer de manière louangeuse, préconiser» (
Pomey). Dér. de
prône*; dés.
-er.