PRÉTENDANT, -ANTE, part. prés. et subst.
Étymol. et Hist.1. 1498-1500 masc. «celui qui prétend, aspire à quelque chose» (
Oct. de S. Gel.,
Eneide, f
o94a ds
Gdf. Compl.: Ytalie ou ilz sont
pretendans [les Troyens]); 1690 fém. (
Fur.); spéc.
a) 1588
deux pretendans au Royayme de Thrace (
Montaigne,
Essais, III, 1, éd. P. Villey et V. L. Saulnier, p.796);
b) 1718 en parlant de James Francis Ed. Stuart, aspirant au trône d'Angleterre [
the Old Pretender, 1688-1766] (
de Cize,
Hist. du Whigisme, p.332 ds
Mack. t.1, p.161);
cf. 1763 (
Voltaire, lettre 11 mars ds
Corresp. éd. Th. Bestermann, t.26, 1973, p.119);
2. 1498-1500 masc. «celui qui aspire à la main d'une femme» (
Oct. de S. Gel.,
op. cit., fol. 143 ds
Gdf. Compl.); 1683 fém. «celle qui brigue un époux»
jolies prétendantes (
Fontenelle,
Dialogues des morts anciens, VI ds
OEuvres, éd. Paris, chez B. Brunet, t.1, 1742, p.28). Part. prés. subst. de
prétendre*; 1 b est exprimé en angl. par the
Pretender (the Old and the Young Pretender, le fils et petit-fils de James II d'Angleterre, qui ont sucessivement aspiré au trône d'Angleterre contre la Maison de Hanovre,
NED).