PRÉLAT, subst. masc.
Étymol. et Hist.1. 1155 «dignitaire ecclésiastique» (
Wace,
Brut, éd. I. Arnold, 10382: Dubric, ki de Rome ert legat E de Karlïon [Carlion on Usk, Monmouthshire] ert
prelat); 1690
prelat [de Rome] (E.
Fléchier,
Oraison funèbre de M. de Montausier ds
Rec. des oraisons... Paris, Libraires associés, 1808; p.198);
2. ca 1175 «chef», spéc.
prelat de seint'iglise (
Benoît de Ste-
Maure,
Chron. des ducs de Normandie, éd. C. Fahlin, 8812). Empr. au lat.
praelatus (subst. du part. passé signifiant «supérieur, préférable» de
praeferre «(se) porter en avant» au propre et au fig.), le plus souvent au plur. «chef militaire, supérieur; noble» à basse époque (
Blaise Lat. chrét.); puis, à l'époque médiév. «évêque» (821 ds
Nierm.), «chef d'une communauté monastique ou canoniale» (829,
ibid.).