PRÉFÉRENCE, subst. fém.
Étymol. et Hist.1. a) Ca 1458
preferance «supériorité» (
Arnoul Greban,
Mystère de la Passion, éd. O. Jodogne, 2067);
b) 1469
ordre de preferance «liste de préséance» (
Institution et Statuts de l'ordre de S. Michel, 1
eraoût ds
Ordonnances des rois de France, t.17, p.243);
2. a) 1559 [éd.] «avantage consenti à une personne plutôt qu'aux autres» (
Amyot,
Vies des hommes illustres Grecs et Romains, Paris, M. de Vascosan, fol. 336 r
o);
b) α) 1624 terme de coutume «droit d'acheter ou de racheter un héritage accordé aux seigneurs ou aux héritiers directs» (
Coutumes de Rousselare ds
Nouv. Coutumier gén., éd. Ch. A. Bourdot de Richebourg, t.1, p.914);
β) 1671 dr. (
Pomey: J'useray de mon droit, qui est de donner la
preference à celuy qui me paye le premier);
3. a) α) 1611 «jugement ou sentiment par lequel on place une personne (ou une chose) au-dessus des autres`` (
Cotgr.);
β) 1648
par préférence à (
La Rochefoucault,
Lettre du 7 déc. ds
OEuvres, éd. D. L. Gilbert et J. Gourdault, t.3, 1
repartie, p.34);
b) 1644
obtenir la préférence (
Corneille,
Rodogune, I, 5 ds
OEuvres, éd. Ch. Marty-Laveaux, t.4, p.445, 363). Dér. de
préférer*; suff.
-ence, v.
-ance.