PRÉDILECTION, subst. fém.
Étymol. et Hist.1. a) 1461 «préférence marquée (pour quelqu'un ou quelque chose)» (
Chastellain,
Traité sur l'entrée du roi Louis en nouveau règne ds
OEuvres, éd. Kervyn de Lettenhove, t.7, p.12);
b) 1719
de prédilection [daté d'apr. K. Baldinger ds
Z. rom. Philol. t.77, 1961, p.137] (
Coutume de la ville de Bruges ds
Nouv. Coutumier général, éd. C. A. Bourdot de Richebourg, t.1, p.576: enfant de
prédilection «enfant favorisé (par un testament)»);
2. av. 1704 théol. «grâce, amour de préférence (de Dieu)» (
Bourdaloue,
Ouverture du jubilé, Myst., t.2, p.553 ds
Littré). Dér. de
dilection*; préf.
pré-*;
cf. aussi le lat. médiév.
praediligere «préférer» (1308 ds
Du Cange),
praedilectus «très aimé» (
Blaise,
Latin. Med. Aev.).