PRÉCIPICE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Av. 1520
precipice «lieu profond et escarpé» (
Cl. de Seyssel, trad. de l'
Hist. des successeurs d'Alexandre le Grand, extraicte de Diodore Sicilien, éd. 1530, III, 10, 97 v
ods
Hug.); 1524
principice (
G. Briçonnet, Corresp., éd. Ch. Martineau - M. Veissière - H. Heller, t.2, p.137: tumbe en la fosse et
principice);
2. 1559 fig. «danger, désastre, malheur» (
Amyot, Vies des hommes illustres,
Lucullus, f
o363 r
o: il estoit trop mal aisé de la retenir [la chose publique] qu'elle n'allast en
precipice). Empr. au lat.
praecipitium «chute d'un lieu élevé; précipice, abîme», sing. formé à l'époque impériale à partir de
praecipitia, plur. de
praeceps, praecipitis «précipice; danger mortel» (v.
Ern.-
Meillet).