PRÉCEPTEUR, subst. masc.
Étymol. et Hist.I. 1. Fin
xives. sens obscur (
Roques t.2, n
o13032, 9661: pretor: prevost ou
precepteur);
ca 1470 «celui qui est chargé de l'éducation d'un enfant» (
G. Chastellain,
D. de Bourg., OEuvr., IV, 320, Kerv. ds
Gdf. Compl.);
2. 1530 «celui qui enseigne» (
J. Bouchet,
La Noble Dame, f
o115 r
o,
ibid.); 1549 subst. fém. (
Est.).
II. 1716 terme hist. «commandeur de l'ordre du Saint-Esprit, résidant à Montpellier» (
P. Hélyot,
Histoire des ordres monastiques religieux, t.II, pp.203-204 d'apr.
Trév. Add. 1721). I empr. au lat.
praeceptor «celui qui enseigne». II empr. au lat. médiév.
praeceptor «chef d'une province (dans l'ordre des Templiers)» 1183,
Charta ex Archivis Prioratus S. Aegidii Arelat. ds
Du Cange;
xiies. ds
Nierm.