PRÉCAUTION, subst. fém.
Étymol. et Hist. [1471 d'apr.
Bl.-
W.3-5]
1. 1580 «disposition prise pour éviter un mal ou en atténuer l'effet» (
Montaigne,
Essais, I, 24, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p.127);
2. 1588 «manière d'agir prudente, circonspecte» (
Id.,
ibid., I, 28, p.190);
3. 1673
par précaution (
Molière,
Dom Juan, I, 1 ds
OEuvres, éd. Despois et Mesnard, t.5, p.82);
4. 1726
précautions oratoires (Ch.
Rollin,
De la manière d'enseigner et d'étudier les belles lettres, t.2, p.296:
Des Précautions Oratoires. Je donne ici ce nom à de certains ménagemens que l'orateur doit prendre pour ne point blesser la délicatesse de ceux devant qui ou de qui il parle). Empr. au b. lat.
praecautio, dér. du class.
praecavere «se tenir sur ses gardes, prendre ses précautions».