PRÉBENDIER, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1468 «celui qui jouit d'une prébende» (
Lettres de Louis XI, 26 août, éd. J. Vaesen et É. Charavay, t.3, p.272); spéc. 1694 (
Ac.:
Prebendier. Ecclesiastique qui en certaines Eglises sert au Choeur au dessous des Chanoines). Empr. au lat. médiév.
praebendarius «prébendier», 1006 ds
Nierm., notamment
prebendarius de choro ca 1162 ds
Latham, dér. de
prebenda «prébende»;
cf. le m. fr.
prebendier «ration de nourriture donnée à titre de revenu» 1365 (
Pièce ap. Duchesne,
Généal. des Chasteigners, p.41 ds
Gdf.:
prebandier), et l'a. fr.
provandier «celui qui jouit d'une prébende» 1266 (
Rutebeuf,
Complainte d'Outre mer, éd. Ed. Faral et J. Bastin, t.1, p.448, 109),
prevandier «
id.» 1284 (
Ch., dans
Hist. de Metz, III, 230 ds
Gdf. Compl.,
s.v. prebendier), et antérieurement
provenders «celui qui reçoit la provende, mendiant»
ca 1050 (
Alexis, v.
provende), lat.
provendarius «dépendant qui reçoit l'entretien dans la maisonnée du maître»
ca 795 ds
Nierm., «chanoine prébendier» 1194 ds
Latham; v.
prébende.