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PRUNE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) Fin xiies. « fruit du prunier » (Audigier, éd. O. Jodogne, 51); 1846 prune à l'eau-de-vie (Balzac, Cous. Bette, p. 337); 1877 une prune « un verre d'eau-de-vie faite avec des prunes » (Zola, loc. cit.); 1904 eau de vie de prunes (Nouv. Lar. ill.); b) 1733 couleur prune (Inventaire après décès du Chevalier Roze, éd. Arnaud d'Agnel, p. 9); c) loc. 2emoit. xiies. ne preisier une prune « n'avoir aucune estime pour » (Sermons Oyez, 1295 ds Möhren Négation, p. 207); ca 1202 ne pas doner une prune « n'attribuer aucune valeur » (Renart, éd. M. Roques, 16318); 1erquart xiiies. ne valoir une prune « ne rien valoir » (Reclus de Molliens, Miserere ds Möhren, loc. cit.); 1507-08 pour des prunes « pour peu de choses; pour un maigre bénéfice » (Eloy d'Amerval, Le Livre de la Deablerie, éd. Ch. Fr. Ward, 123a); 1730-65 viennent les prunes « l'été prochain » (Caylus, Œuvres badines, t. 10, p. 529); 1848 aux prunes (Th. Gautier, Hist. art dram., V, p. 270 ds Quem. DDL t. 2); 2. a) 1ertiers xives. [date du ms.] « coup » (Renart Contrefait, éd. G. Raynaud et H. Lemaître, II, p. 243, var. ms. A); 1364 « coup de poing » (Miracles N.D., XXII, 1635, éd. G. Paris et U. Robert, t. 3, p. 366); b) 1650 « balle de fusil, d'arme à feu » (d'apr. Esn.). Du lat. pruna, plur. neutre de prunum « prune, prunelle », empl. comme subst. fém. en lat. pop.; cf. a. fr. beloce « prune sauvage » (xiiies. ds T.-L. et Gdf. Compl.), issu du lat. de basse époque bulluca, d'orig. celt., qui survit dans certains parlers du Nord et de l'Est de la France (v. FEW t. 1, p. 624a et t. 9, p. 496b).