PROXÉNÈTE, subst.
Étymol. et Hist. 1. 1521
proxenette « entremetteur dans un marché (sens non défavorable) » (Texte du Bourbonnais, cité par
Baldinger ds
Z. rom. Philol. t. 67, p. 37);
Ac. 1762 précise ,,ne s'emploie guère qu'en mauvaise part``;
2. a) av. 1641 (
Sully,
Mém., t. 12, p. 265 ds
Littré :
Proxenetes aux voluptez);
b) 1690 (
Fur. :
Proxenete. On donne ce nom aux honnestes Entremetteurs qui font vendre des offices, qui font des mariages ou autres affaires);
c) 1762-79 (
Diderot,
Neveu de Rameau, éd. J. Fabre, p. 24 : il faisoit la scene du
proxenete et de la jeune fille qu'il seduisoit). Empr. au lat.
proxeneta « celui qui s'entremet pour un marché; courtier »; transcr. du gr. π
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ς de même sens.