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PROVENDE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. [Ca 1050, le dér. a. fr. provenders « celui qui reçoit la provende, mendiant » (St Alexis, éd. Chr. Storey, 123); cf. prébendier*] ca 1135 « provision de vivres » pour une personne (Couronnement de Louis, éd. Y. G. Lepage, réd. AB, 98); 1911 fig. (Gide, Isabelle, IV ds Œuvres, éd. L. Martin-Chauffier, t. 6, 1934, p. 213 : vous avez déjà tout regardé (...) Sans doute aurez-vous trouvé là peu de provende); 2. ca 1150 « nourriture pour un animal » [un cheval] (Charroi de Nîmes, éd. D. McMillan, 91); ca 1170 « nourriture donnée à un cheval outre le foin » (Rois, éd. E. R. Curtius, III, IV, 28, p. 119 : A tuz ces chevals truverent furre et provende); ca 1350 cette nourriture consistant en avoine (Gilles Li Muisis, Estat dou monastere S. Martin ds Poésies, éd. Kervyn de Lettenhove, t. 1, p. 131 : avoit cescune nuit a avaine chincquante-sept prouvendes); 1706 « mélange de pois, de vesces et d'avoine donné aux brebis et aux moutons » (Rich.); 1869 « mélange d'aliments nutritifs propres à engraisser les bestiaux » (Littré). Du b. lat. provenda « distribution [occasionnelle] d'aliments » (787 ds Nierm.), spéc. « vivres que l'on distribue aux pauvres, aux serviteurs » (795, Capitulare de villis, L, ibid.), prob. altér. du b. lat. praebenda (prébende*) d'apr. le verbe providere « prévoir, pourvoir [rem frumentariam providere, César] », FEW t. 9, p. 278a. Cf. le sens de « fourrage (pour un cheval) » relevé dans le 1erquart du xiies. pour la forme praebenda (Nierm.).