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PROTÉE, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. 1555 Prothé « personne qui change sans cesse d'opinions, de forme, d'humeur, etc. » (Ronsard, Continuation des Amours I, 12 ds Œuvres complètes, éd. P. Laumonier, t. 7, p. 116 : ce monstrueux Prothé [ici : le public des lecteurs au goût changeant]); 1563 Prothée (Id., Responce aux injures, 984, t. 11, p. 166); 1565 Protées plur. (Id., Élégies, t. 13, p. 103); 2. 1685 « ce qui peut prendre des formes diverses » (La Fontaine, Remerciement à l'Académie fr. ds Œuvres, éd. H. Régnier, t. 8, p. 308 : l'esprit des François est un véritable Protée). B. 1. 1800 zool. synon. anc. de amibe (Boiste); 2. 1805 « sorte de batracien urodèle » (Cuvier, op. cit., p. 332). Empl. comme nom commun de Protée, nom d'un dieu marin de la mythol. gr. qui avait le don de se métamorphoser à volonté, du lat. Proteus (également att. au sens fig. « homme versatile »), empr. au gr. Π ρ ω τ ε υ ́ ς. Au sens B 1, empr. au lat. sc. Proteus (1755, Roesel, Insecten Belustigungen t. 3, p. 621 ds Neave), au sens B 2, empr. au lat. sc. Proteus (1768, J. N. Laurenti, Synopsis Reptilium, Vienne, p. 35 ds Agassiz Rept. et Neave).