PROGRÈS, subst. masc.
Étymol. et Hist.1. a) 1546 «développement, avancement dans une action» (
Rabelais, Le Tiers Livre, XXV, éd. M. A. Screech, p.185); spéc. au plur. 1616 «suite de succès militaires» (
D'Aubigné, Les Tragiques, éd. E. Réaume et De Caussade, t.4, p.231);
b) 1611 «mouvement en avant dans l'espace» (
Cotgr.);
2. 1564 «accroissement par degré, amélioration» (
Thierry: faire de grands
progretz); 1651 «avancement dans l'affection de quelqu'un» (
Corneille, Nicomède, III, 3);
3. 1588 «transformation graduelle vers le mieux» (
Montaigne, Essais, II, 12, éd. P. Villey et V.-L. Saulnier, p.497: le
progrez de ses estudes); 1644 philos.
progrès à l'infini (
Descartes, Méditations, III, 21 ds
Littré);
4. 1757 «mouvement en avant de la civilisation vers un état de plus en plus florissant» (
Mirabeau, Popul., p.240 cité ds
Brunot t.6, p.110, note 1). Empr. au lat.
progressus «marche en avant; développement des choses; accroissement», dér. de
progredior «aller en avant».