PRODUIT, subst. masc.
Étymol. et Hist.1. a) 1554 «résultat d'une multiplication» (
J. Pelletier, Algebre, p.187, éd. 1554 ds
Gdf. Compl.);
b) 1690 «gain, bénéfice, rapport» (
Fur.);
c) 1732 «résultat d'une activité, d'une manière de faire, d'une attitude» (
Marivaux, Les Serments discrets, II, 5 ds
Théâtre complet, Garnier, t.1, p.987);
d) 1734 «biens, denrées résultant de l'activité naturelle ou économique» (
Dubos, Hist. Mon. Franc., 2, p.560); 1755 spéc. en parlant de la production d'un pays (
Mirabeau, Ami des Hommes, t.2, p.527);
e) 1754 «ce qui résulte d'une combinaison quelconque» (
Bonnet, Essai psychol., p.112); 1762 spéc., chim. (
Ac.); 1781 «matière, matériau (résultant d'un phénomène naturel, d'une activité ou d'une combinaison particulière)» (
Ramond, Lettres de Coxe, t.1, p.40);
f) 1761 «ce qui est engendré, ce qui naît à partir de» (
Robinet, De la nature, p.217);
2. 1690 dr. (
Fur.:
Produit, en termes de Pratique, se dit aussi de l'acte qu'on fait signifier, lorsqu'on met sa production au Greffe, de ce qu'on enregistre, et dont on fait mention sur l'étiquette du sac: c'est ce qu'on appelle autrement le
jour du mis). Part. passé subst. de
produire*.