PRINCIPAUTÉ, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 2
emoit.
xiiies. « fête principale » (
Évangile de Nicodème, C, 660, p. 161 ds T.-L.), attest. isolée;
2. 1362 « terre qui donne la qualité de prince »
la principaltee d'Acquitaigne (
De Aquitania, Rymer, III, 68b ds
Gdf. Compl.);
3. 1370-72 « souveraineté » (
Oresme,
Livre des Ethiques, VIII, 1, éd. A. D. Menut, p. 412);
4. 1472 « dignité de prince des sots » (
Lit. remiss., Reg. 195,
Ch. 775 ds
Du Cange,
s.v. princeps); 1544 « dignité de prince » (
Seyssel, tr.
Appien,
Guerres civ., II, 17 ds
Hug.). Dér. de
prince*, d'apr. l'a. fr.
principalité « domination, puissance »,
ca 1175,
Benoît de Ste-Maure,
Ducs de Normandie, éd. C. Fahlin, 26028, empr. au lat.
principalitas « primauté »; l'évol. du suff.
-alité vers
-auté est prob. due à l'infl. de
royauté* (
FEW t. 9, p. 392a).