PRIMOGÉNITURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. Ca 1485 (
Mistere du Viel Testament, éd. J. de Rothschild, 12219 : Esaü, vens moy doncques Ton droict de
primogeniture); 1807
succession par ordre de primogéniture (
Destutt de Tr.,
Comment. sur Espr. des lois, p. 52). Empr. au lat. médiév.
primogenitura « aînesse » (1169 ds
Latham,
ca 1225 ds
NED, 1291 ds
Du Cange), dér. du lat.
primogenitus « premier-né, fils aîné » (d'où le m. fr.
primogenit(e) « premier-né » et ses dér.
primogeniteur « ancêtre, chef d'une race »,
primogenité « droit d'aînesse » ds
Gdf.) comp. de
primo- (issu de
primus « premier »,
cf. élém. formant
primi-, primo-) et de
genitus « né, engendré », part. passé de
gignere « engendrer ».
Cf. aussi lat. chrét.
primogenita, neutre plur. « droit d'aînesse » (
Gen. 25, 33).